Coalition des patriotes pour le changement CPC | |
Idéologie | |
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Fondation | |
Date de formation | |
Origine | Séléka, Anti-Balaka |
Pays d'origine | République centrafricaine |
Fusion de | 3R, UPC, MPC, FPRC, Anti-Balaka-Mokom, Anti-Balaka-Ngaissona |
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La Coalition des patriotes pour le changement (CPC) est un mouvement armé centrafricain créé le par la fusion de 6 groupes armés, 4 issus de la Séléka et 2 des anti-balaka[1],[2].
La CPC réunit :
Les six groupes sont officiellement placés sous commandement unifié (sans que le commandant en chef de la CPC soit connu)[3].
Les groupes membres de la CPC dénoncent le Treizième accord de paix en Centrafrique (ou accord de Khartoum), signé en 2019 car, selon eux, le gouvernement reconnu ne tient pas ses promesses[4].
Liée à François Bozizé, elle déclenche les hostilités contre le pouvoir de Faustin-Archange Touadéra dans plusieurs régions du pays le [5]. La CPC souhaite l'annulation de la tenue des élections législatives et présidentielle de décembre[6].
En , la commission d'enquête du gouvernement centrafricain sur les exactions en RCA confirme la responsabilité de la CPC dans nombre des exactions commises pendant la guerre, parlant même de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité[7].
Début 2023, la CPC mène plusieurs attaques dans l'ouest et le nord-est du pays contre les Forces armées centrafricaines et les mercenaires du groupe Wagner. Le bilan de ces attaques est incertain[8]. À Sikkikede (en), dans la préfecture de la Vakaga, plusieurs militaires sont pris en otage lors d'une attaque et d'autres auraient été tués[9].
En , le MPC annonce son départ de la CPC et réintégrer le processus de dialogue avec le gouvernement reconnu dans le cadre de l'accord de Khartoum[4]. Selon RFI, la CPC serait en crise et François Bozizé, coordinateur officiel de la coalition, serait contesté par l'UPC, le FPRC, les 3R et même une partie du Convergence nationale – Kwa Na Kwa (KNK), son propre parti[10].